Vendre la tour Eiffel : pourquoi pas ?
Source : twitter
À peine un mois s’était écoulé que Lustig se retrouvait à nouveau dans la Ville Lumière, prêt à rejouer sa pièce maîtresse. Avec une audace renouvelée, il répéta le stratagème de vente de la Tour Eiffel. Cependant, son nouveau prospect ne fut pas aussi facile à duper.
En décelant la ruse, l’homme réagit promptement en dénonçant Lustig à la police. L’escroc fut alors contraint de disparaître dans l’ombre une fois de plus, fuyant la portée de la loi.
Toutefois, au lieu de se faire discret en menant une vie normale, Lustig tourna son regard audacieux vers de nouveaux défis transatlantiques. C’est ainsi qu’en 1930, l’infâme Lustig franchit l’océan pour tracer un nouveau chapitre audacieux dans le récit coloré de sa vie criminelle.
Il unissait ses forces à celles de deux hommes brillants du Nebraska, le pharmacien William Watts et le chimiste Tom Shaw, dans une entreprise tout aussi audacieuse, voire plus. Leur plan ? Orchestrer une opération de contrefaçon à une échelle impressionnante.
Un plan diabolique
Le duo de Watts et Shaw se chargea de la minutieuse gravure des plaques destinées à imprimer de faux billets d’un dollar. Ils étaient les architectes, créant les outils de leur métier illicite. Quant à Lustig, toujours aussi raffiné et rusé, il prit les rênes de l’organisation d’un réseau complexe de courriers.
Leur tâche était de répandre les faux billets à travers l’économie américaine, sans aucune connaissance de la véritable nature des marchandises qu’ils transportaient. C’était le parfait mécanisme d’une horloge criminelle.
L’opération fut un succès retentissant, injectant chaque mois des milliers de dollars de fausse monnaie, désormais surnommée “Lustig money”, dans l’économie américaine. Pendant cinq années consécutives, le groupe mené par Lustig fit pleuvoir leur monnaie contrefaite à travers le pays.
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