Nick Leeson : De héros de la finance à ennemi public n°1

Les débuts de Nick Leeson au sein de la Barings Bank

Source : riskbusiness

À Watford, un quartier paisible de Londres, vivait Nick Leeson, un jeune homme doté d’une ambition insatiable. Bien que personne dans ce quartier n’aurait pu l’imaginer, il sera au cœur de l’un des plus grands séismes financiers du siècle. Ce n’était pas un coup de génie qui le propulserait sur le devant de la scène. Mais plutôt une série de décisions qui conduiraient à une catastrophe financière.

Sans héritage financier ni formation académique prestigieuse, Leeson a entamé sa carrière de manière humble. Ses premiers pas dans le monde des chiffres l’ont conduit chez Coutts & Co, puis chez Morgan Stanley, où il a affiné son sens des affaires. Mais c’était Barings Bank, la doyenne des institutions financières du Royaume-Uni, qui lui offrirait la plateforme pour briller… ou sombrer. Barings n’était pas une banque ordinaire ; elle avait l’honneur de servir la famille royale et avait joué un rôle historique dans des transactions internationales majeures.

Une ascension presque météorique

Arrivé chez Barings en 1989, l’ascension de Leeson fut presque météorique. Ses talents indéniables en matière d’opérations et de transactions lui ont rapidement valu une reconnaissance et une promotion. En un clin d’œil, le voilà à Singapour, gérant des opérations d’une complexité vertigineuse pour la banque. Mais avec cette montée en puissance est venue une liberté presque sans entrave. Ce qui lui a ouvert la porte à des opportunités. Mais aussi à des risques incommensurables.

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